Votre peintre copiste peut reproduire n'importe quelle œuvre d'art à la perfection et à la peinture à l'huile.
(Image: Jacob van Ruisdael, Orée de forêt avec un champ de céréales, 1656. Huile sur toile, 41 x 57 ½ in. (103.8 x 146.2 cm). Kimbell Art Museum, Fort Worth.)
Comme représentant de l’art traditionnel du paysagisme Hollandais au 17ᵉ, van Ruisdael était connu pour son amour de la nature, et sa faculté à la rendre dans toute sa gloire dans ses tableaux sur toile.
Ce tableau, de grande taille et en parfait état, est considéré par les experts comme un des plus beaux chef-d'œuvre paysagiste de tous les temps. « Orée de forêt avec un champ de céréales » nous présente un van Ruisdael au sommet de son art, unissant une observation sans précédant de la nature avec un sentiment d’empathie pour la glorieuse générosité de la campagne Hollandaise ».
« C’est un complément important de « Rude mer sur la jetée» de Jacob van Ruisdael au Kimbell, un de ses plus importants portraits marin. « Qu’elles dépeignent la mer ou la campagne, ces œuvres d'art attestent du profond amour qu’avait Ruisdael pour la nature ».
Seymour Slive, professeur émérite au département des beaux-arts de Harvard la qualifie de «chef-d'œuvre de classe mondiale », la décrivant comme une pièce « inhabituellement large, signée et miraculeusement préservée du plus grand et plus versatile des artistes Hollandais du 17ᵉ. Une des particularités de cette toile est la large et miroitante mare aux nénuphars qui s’étend virtuellement sur tout le devant du tableau. Des étendues d’eau comparables se trouvent dans les œuvres de l’artiste représentant la forêt à Berlin et à l’Ermitage ».
Le tableau « Orée de forêt avec un champ de céréales » fut donné à la faculté Worcester de l’université d’Oxford en 1811. Hormis ses apparitions dans quelques expositions, notamment l’exposition des trésors de l’art de Manchester en 1857, elle resta en la possession de la faculté de Worcester, jusqu’à son acquisition par la fondation d’art du Kimbell. La toile est en très bon état, bien que quelques délicates retouches seront faites avant de la présenter au public.
Elle sera mise en valeur par un cadre Hollandais antique du 17ᵉ, dans le style Français, typique des cadres luxueux qui furent l’apanage des tableaux de Ruisdael jusqu’un siècle après sa mort.
Jacob van Ruisdael est considéré comme le plus grand peintre paysagiste Hollandais du 17ᵉ siècle, l’âge d’or de la Hollande. Né à Haarlem (en Hollande, pas à New-York !) en 1628 ou 1629, fils d’un peintre et marchand d’art, Ruisdael fut très certainement éduqué par son oncle Salomon van Ruysdael, une autre artiste paysagiste. Ruisdael commença à peindre pendant son adolescence, et parti pour Amsterdam en 1655, peut avant de peindre « Orée de forêt avec un champ de céréales ». Les tableaux sur toile de cette époque sont ceux pour lesquels il a connu la renommée. Ils font une démonstration typique du pouvoir majestueux de la nature – arbres nobles et cieux emplis de nuages – et montrent une maitrise des effets de lumière qui donnent aux formes une résonance émotionnelle.
Il fut un artiste prolifique qui peignit plus de 700 toiles pendant les 3 décennies de sa carrière, avant sa mort en 1682. « Orée de forêt avec un champ de céréales » est considéré comme une de ses plus belles créations, peinte quand il était au sommet de son génie.
Orée de forêt avec un champ de céréales est un tableau sur toile grand et imposant qui représente une scène typique de la nature Hollandaise, comme elle était imaginée par l’un de ses plus grands admirateurs.
Un bosquet de chênes et d’ormes est planté à côté d’un bassin à l’intersection d’un sentier. De grands troncs d’arbres rejoignent le ciel nuageux, alors qu'un autre repose, tombé, sur la gauche. Les arbres, tombés ou non, se reflètent dans le bassin, dont la surface est troublée par les nénuphars et les roseaux. Sur la droite, derrière les arbustes, on peut voir un champ de blé. Au premier plan du champ de blé, on pourrait presque compter les épis. Au-dessus des arbres, faisant écho à leurs formes, de large cumulus se forment dans un ciel par ailleurs bleu ; la lumière se reflète dans les nuages et vient éclairer des monceaux de feuilles dans l’espace entre les branchages. Sous les arbres, un troupeau de moutons broute à l’ombre, surveillé par un berger muni d’un bâton qui parle à une demoiselle, elle, assise.
La nature préservée, représenté par le chêne, est placée côte à côte avec l’ordre imposé par l’homme – l’homme qui a planté le champ de blé, et celui qui garde les moutons sur le sol de Hollande. Tous les détails de l’œuvre attestent de l’œil acerbe de l’artiste, et de son amour pour la variété et l’incidence de la nature.
Il guide le spectateur vers une foule de détails qui doivent être notés : une branche cassée git pliée en bas à droite et pointe vers la toile ; une flaque d’eau sur la route reflète l’écorce du tronc au-dessus d’elle ; les fleurs délicates des nénuphars émergent de l’eau ; un buisson est en fleur à l’ombre d’un des arbres, et des feuilles vert-argent brillent au milieu du vert des lierres.
Cette myriade de détails, cependant, n’affecte pas l’impression d’unité de l’ensemble – ce sens de la grandeur de la nature par un peintre l’aimant réellement : Jacob van Ruisdael, Orée de forêt avec un champ de céréales.
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