Votre peintre copiste peut reproduire n'importe quelle œuvre d'art à la perfection et à la peinture à l'huile.
Rothko croyait fermement en l’importance de l'expérience individuelle pour les spectateurs de ses œuvres. Dans sa vision des choses, le spectateur se verrait absorber dans un état méditatif, le mettant en relation avec la toile, un état de vulnérabilité émotionnelle et de réceptivité totale, analogue à celle que Rothko ressentait en peignant l’œuvre dans son studio.
Depuis sa mort, le fait que Rothko fût le pionnier du mouvement des champs de couleurs est décrit par les critiques du monde de l’art comme indiscutable et révolutionnaire. Pour le peintre lui-même, la couleur n’était qu’un véhicule dirigeant le spectateur vers une réaction émotionnelle, libérée de toute esthétique ou fonction décorative. Dans une fameuse citation, Rothko déclara “Si vous êtes juste touché par les relations entre les couleurs, vous avez manqué le principal.”
Rothko se préoccupait des réactions humaines fondamentales, ce qu’il décrivait comme “les émotions humaines que l’on trouve dans la tragédie, l'extase, la destinée et autres”, et pensait que c’était la seule manière appropriée de réagir à ses toiles. Comme il approche la toile, le spectateur doit se défaire du désir d’interpréter, ou de comprendre, la peinture dans un sens intellectuel, et se laisser porter par l’émotion contenue dans la composition. De manière ultime, l’artiste et le spectateur devraient partager un ensemble d’émotions communes quand ils sont devant la même toile, de manière presque transcendante. Dans le contexte intellectualisé de l’art des années 50 et 60, cette approche était non seulement originale, mais controversée.
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Que ses toiles servent comme décoration était sans doute la plus grande hantise de Rothko ! Quand il en vendait une à un particulier, il observait la réaction de l’acheteur face à la toile pour déterminer s'il allait en faire un objet de décoration ou une pièce maîtresse. Bien qu’il y ait une beauté inhérente aux œuvres de Rothko, il conseillait de vider son esprit de toutes considérations esthétiques et percevoir l’œuvre comme un objet en mouvement qui touche la sensibilité.
Ses premiers travaux étaient figuratifs, loin des grandes toiles abstraites qui ont fait sa célébrité. Scènes dans le métro, interprétations d’anciens mythes, étude de figures à moitié humaines et scènes pastorales viennent s’ajouter les une aux autres dans un mélange éclectique sans relations apparentes, avant de devenir le flou abstrait de la période suivante chez Rothko. Cette période fait le lien entre ses premières œuvres et ses œuvres de maturité, avec des corps qui s’allongent, des lignes verticales et des colonnes omniprésentes qui anticipent ses travaux à venir.
De manière plus spécifique, le noir utilisé par Rothko est un plan multidimensionnel de niveaux de noir, de manière générale placés sur ou à côté d’un ton différent qui imprègne le reste de la peinture d’une coloration très subtile. Même dans ses derniers travaux, généralement noirs, les couches de noirs sont parsemées de zones colorées qui transparaissent comme si elles cherchaient à s’évader de dessous le noir qui les recouvrent.
Orange rouge Jaune 1961
L'Orange, rouge, jaune de 1961 est parmi les œuvres les plus chères jamais vendues aux enchères, pour 86.9 millions de dollars US à New York en 2012, battant le record précédent de l’artiste pour Centre blanc, qui est parti pour 72,8 millions en 2007. Pour se remettre dans le contexte, Les iris de Van Gogh (1889) ne se vendirent “que” 53,9 millions en 1987.
Malgré les records de ventes de ses toiles sur le marché de l’art, la prospérité et la gloire n’ont jamais fait partie des motivations de Rothko. La commande de Seagram en est un exemple spectaculaire : en juin 1958, Rothko accepta une commande du restaurant des quatre saison de New York, visant à réaliser un ensemble de muraux pour la décoration intérieure du restaurant, pour achever le design de Mies van der Rohe et Philippe Johnson.
Après avoir accepté la commande, qui serait devenue son travail le plus lucratif, il cassa brusquement le contrat. On suspecte qu’il considérait que ces travaux compromettraient son intégrité artistique, et rendrait ses toiles purement décoratives dans le contexte d’un restaurant de luxe.
Dans les derniers moments de sa carrière, dans les années 60, les toiles de Rothko virent vers le noir, un changement de direction drastique par rapport à ses œuvres précédents où des couleurs vibrantes composaient le centre de la scène. Les gris foncés et les presque noirs commencèrent à dominer sa palette, ce que certains considèrent comme un présage de son suicide, pendant l’hiver de 1970. De manière effarante, son dernier tableau est une composition de rouge sang criard.
Il y a une relation tangible entre Piet Mondrian et Mark Rothko. Leurs travaux partagent une intensité équivalente, un courant d’émotion nues dictée par l’usage de formes et de couleurs, une structure et une constance qui les définis tous les deux. Le juxtaposition de leurs dernières oeuvres respectives au musée Gemeentemuseum de la Hague en 2014/2015, Rothko, Untitled 1970 et Mondrian Victory Boogie Woogie 1944, était à la fois complètement inattendu et parfaitement viable...
	       Piet Mondrian, Victory Boogie Woogie, 1944 & Mark Rothko, Untitled, 1970
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Cher Paul, IL est arrivé !!!! Il est magnifique.....merci pour votre courtoisie et votre cordialité durant tout ce temps. j'espère qu'une autre fois je ferai appel à vous. Continuez encore longtemps à faire des heureux : moi je le suis. Au revoir, Annie (Annie Maulavé, France)

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