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Vincent Van Gogh, malgré de graves troubles intérieures, ne s’est quasiment jamais arrêté de peindre. En huit ans, il a réalisé près de 900 tableaux et un millier de dessins. Son œuvre postimpressionniste sera prise comme source d’inspiration par le fauvisme et l’expressionnisme.
Vincent (Willem) van Gogh est né le 30 mars 1853 à Grrot-Zundert, Un petit village Hollandais. Fils d’un pasteur protestant, il fut baigné dès son plus jeune âge dans la religion.
Son tempérament agité lui posa quelques difficultés pour se faire des amis. En 1857, naît son frère Théodorus (dit Théo), qui deviendra son plus grand ami et confident. Ils auront une longue correspondance et Théo apportera à maintes reprises une aide financière à son frère. Après une scolarité mouvementée, il devint, en 1869, commis dans la galerie d'art Goupil et Cie, galerie fondée par son oncle à La Haye. Il passera ensuite par la succursale londonienne puis celle de Paris.
Vincent lit beaucoup, surtout la Bible. Il se désintéresse de son travail à la galerie et finit par démissionner en avril 1876. Il décide alors de se tourner vers la vie religieuse. Il sera prédicateur dans un faubourg ouvrier de Londres avant d’entreprendre des études à la faculté de théologie d’Amsterdam. Il abandonne cet enseignement jugé trop difficile, mais reste convaincu de sa vocation spirituelle. Il souhaite devenir prédicateur laïc. Il obtient, en 1879, une mission d’évangélisation en Belgique. Il se rend auprès des mineurs du Borinage et partage leurs conditions de vie extrêmement dures. Il a traduit cette découverte de la misère humaine dans des tableaux sombres comme les Mangeurs de pommes terre. Son implication auprès des plus modestes est cependant jugée excessive par ses supérieurs et son poste n’est pas renouvelé.
Après une phase de dépression, il retourne vers la vie d’artiste.
En 1889, il rejoint son frère Théo à Paris. Il découvre les jeunes peintres parisiens, le Louvre et les estampes japonaises. Il rencontre entre autres Toulouse-Lautrec, Pissarro, Gauguin et Bernard. À leur contact et sous leur influence, les tableaux de Van Gogh prennent un peu de couleurs. Bien que Vincent ait été capable de réaliser plusieurs dizaines de tableaux à cette époque, son état mental était loin d’être stable.
En février 1888, Van Gogh quitte Paris et s’installe à Arles. Sous le soleil de Provence, son style de peinture se modifie. Ses toiles sont plus colorées. Il peint par larges touches courbes et utilise abondamment les couleurs jaunes, vert et bleu. Il crée un style inimitable qui atteint son apogée avec la Chambre à coucher et La Nuit étoilée.
Rêvant de vivre en communauté d'artistes, il invite Gauguin à le rejoindre à Arles. Ils vivent et peignent ensemble, mais, au bout de deux mois, leurs relations se détériorent. Le 23 décembre 1888, Vincent menace Gauguin avec un rasoir. Cette nuit-là, Vincent, probablement en proie à une crise de démence, se mutile l’oreille gauche. Il l’enveloppe pour aller l’offrir à sa maîtresse Rachel, une prostituée. Il est hospitalisé dès le lendemain.
Après un bref retour chez lui dans la Maison jaune, Van Gogh entre de son plein gré dans un asile près de Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889. Il continue à peindre, fait quelques copies de tableaux de Millet et de Delacroix, mais également des œuvres qui lui sont propres comme les Blés jaunes. Le peintre est victime de violentes crises qui fragilisent sa mémoire.
Van Gogh décide de retourner en région parisienne, non loin de chez son frère, à Auvers-sur-Oise. Il est suivi par le docteur Gachet, un ami des impressionnistes. Ce dernier s’occupe de lui et apprécie son art. Van Gogh en fera d’ailleurs son portrait. Il créera plus de 80 peintures en deux mois !
Le 27 juillet 1890, le peintre met fin à ses jours. Il se tire une balle dans la poitrine et succombe deux jours plus tard, alors âgé de 37 ans. Il est enterré au cimetière d’Auvers en présence de son frère Théo, du docteur Gachet et du peintre Bernard.
Quant à la mort de Vincent van Gogh, deux auteurs américains supportent la théorie du meurtre accidentel. Selon celle-ci, il aurait été tué par deux jeunes d'une balle dans la poitrine. Théorie plus plausible que le suicide par balle dans la poitrine, de manière générale le suicidé se mettant plutôt une balle dans la tête...
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Nous avons bien reçu le tableau. il est vraiment superbe et correspond parfaitement à notre attente, nous vous remercions beaucoup de ce travail réalisé par votre atelier d'art. Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2020 avec beaucoup de tableaux à réaliser, très cordialement. (Alain Gaboriaud et Nathalie Bussenot, France)